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INFORMATIONS SUR LES ANALYSES |
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Phosphorémie
COTATION
B 15.
BUT
Mesure du taux du phosphore libre plasmatique.
PRINCIPE
Absorbé activement par l'intestin selon les besoins (1 g/24 h environ), éliminé
par le rein (même quantité), le phosphore est stocké dans le squelette et les tissus
mous ; 1 p. 100 seulement du total se trouve dans les liquides
extracellulaires. Le phosphore sanguin est plasmatique et globulaire. On ne mesure que le
phosphore plasmatique ; la fraction mesurée ne représente que le 1/3 du phosphore
circulant. Cette mesure n'est donc qu'un des éléments de l'appréciation du métabolisme
du phosphore.
RÉALISATION PRATIQUE
Prélèvement à jeun de 5 ml de sang veineux sur tube sec. Le dosage doit être
pratiqué dans les 2 h suivant le prélèvement.
RÉSULTATS
Adulte s'alimentant normalement : 0,8 à 1,35 mmol/l.
Enfant (limites supérieures) moins de 1 an : 2,2 mmol/l ; 1 à 2
ans : 2 mmol/l ; 2 à 12 ans : 1,6 mmol/l.
(mmol × 31 = mg).
CAUSES D'ERREURS
Importantes variations nycthémérales. Augmentation post-prandiale souvent importante
(jusqu'à 0,7 mmol/l).
INTERPRÉTATION ET INTÉRÊT
L'hyperphosphorémie s'observe surtout dans l'insuffisance rénale chronique évoluée.
Des augmentations plus modérées peuvent être notées dans l'hypoparathyroïdie,
l'acromégalie et l'intoxication par la vitamine D.
L'hypophosphorémie est un indice utile pour le diagnostic des hyperparathyroïdies et
très accessoirement des nanismes hypophysaires. Elle existe dans les acidoses tubulaires
et les prises orales de gel d'alumine. C'est aussi un bon marqueur des états
d'hypovitaminose D.
B.P., J.Pr.
© Initiatives Santé
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